Les derniers jours furent difficiles.
Surtout les dernières nuits. Notre boîte s'est transformée en
frigo plusieurs nuits d'affilées, c'était assez dur de dormir. Les
journées étaient magnifiquement ensoleillées et plutôt chaudes
(25°-30°), mais une fois la nuit tombée... Un froid de canard
s'abattait dehors et aussi, manque de bol, d'isolation et de
chauffage, dedans. Genre 8°C.
Moi qui ai toujours affirmé que dormir
dans le froid ne me gênait pas, bien au contraire... j'ai oublié
d'ajouter avec une couette en plume de canard digne de ce nom et pas
un pauvre sac de couchage Quechua prévu pour 12° à 9°.
Franchement, c'était hard. Et devoir se lever avec un froid pareil
c'était encore pire.
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papillon dans sac Joey aux citrons |
Pour rajouter à la fatigue de nuits
pauvres en sommeil, on a travaillé des journées de dingues entre
10h et 12h. On partait par notre beau chemin de la route dans le
froid du matin, encore frigorifiée de la nuit, on bossait dans nos
boîtes à mandarines, puis on repartait à la nuit tombante, de
nouveau avec le froid pour retrouver notre boîte frigo. Trop pas
cloolsse.
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insecte strange sur mon matelas |
Mais il y avait la lumière au bout du
tunnel, notre objectif, le mercredi 9 mai le jour de notre départ de
Cooranga. On rêvait de ce moment depuis longtemps, le bus de 6h32 à
Mundubbera, finir notre nuit au chaud, le bonheur en quelque sorte.
On a eu quelques moments sympas
également ces derniers jours gelés.
Un nouveau président, nouvelle apprise
à 6h du mat' par Jérôme qui a eu la gentillesse de se réveiller
plus tôt pour nous en informer avant que nous partions au travail.
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french toasts préparés par Jérôme |
Le petit déj dehors à se réchauffer
au soleil avec pour table de jardin le haut du meuble qui avait passé
une semaine devant la poubelle (ce meuble orange aura eu une histoire
extraordinaire au final).
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recyclage du meuble |
Notre dernière aprèm au packing
tellement hallucinante de n'importe quoi, on en aurait pleuré de
rire ; surtout lorsque Paul the farmer nous a complimentées sur notre
bon travail et nous a invitées à revenir bosser pour lui.
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mauvaises mandarines |
Les derniers matins sur le chemin
bucolique, il suffit d'appeler "kangourou" et le voilà qui
apparaît. Cloolsse, non ?
Le dernier retour sur le chemin de la
route au soleil couchant avec Jérôme, Kim l'allemande et Inae la
coréenne (prononcez Iné ou appelez-la Aki), couleurs épatantes,
fin du travail, début des vacances, le voyage continue !
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dernier chemin de la route |
Les adieux furent déchirants. Adieu
crapauds, grenouilles, coackroaches, oiseaux bruyants et flippants
pendant la nuit, australiens au jet-ski et à l'alcool mauvais,
cuisine pourrie, Grant au rire dément, puzzle de 1 500 pièces
presque fini sous mon lit, produits Black and Gold, notre boîte,
coucher et lever de soleil maginifiques, Erika la suédoise qui fait
de bien bons gâteaux, Lowell l'américain qui devenait de plus en
plus loquace, Inae la coréenne calme et sans âge, Sylvain le gentil
petit breton qui a eu la chance de partir avant nous et enfin Jérome
notre sauveteur de l'humanité.
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le magnifique puzzle non fini |
Mais putain quel bonheur de se barrer
de ce trou à rats quand même !!!
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