La boucle est bouclée

dimanche 4 septembre 2011

J'ai mon ticket !!

Ah ben alors ça c'est quand même trop cloolsse !
Je suis allée là où le dernier type m'avait dit, j'ai trouvé les guichets Weidong ferry (qui en fait sont ouverts le dimanche et pas le samedi ?), je crois bien avoir grugé quelques chinois, et j'ai eu mon ticket. Le voyage continue !
J'arrive pas à le tourner, mais c'est mon ticket.
Tour rapide aux alentours pour essayer de trouver un supermarché voire même une épicerie de quartier, je suis pas contre. Déjà, hier j'ai galéré, je n'ai trouvé que des biscuits. Là, je ne vois que des banques ou des magasins de téléphone. Et des fast-food ouverts 24/24. Tant pis, j’achèterai sur le ferry.
Les chinois sont quand même gentils, toutes les enseignes sont traduites. Mais en coréen. Ah ah ! D'ailleurs, mon trajet en ferry me servira à potasser mon guide de conversation en coréen.
Je pars ce soir à 20h, et je pense que  j'arrive demain midi. Rapide.

Mon hôtel
Voilà mes chers dumplings, on se retrouvera ces jours-ci de l'autre côté de la mer de Chine... C'est bien la mer de chine, non ?

samedi 3 septembre 2011

Weihai !


Je me réveille plusieurs fois, mais j'ai très bien dormi, le lit est assez confortable et la couette est vraiment chouette. Chaude, ça tombe bien, la clim est à fond, il fait froid. 10h30, il est l'heure de se lever.
Paysages vus du train
Le train s'arrête. Pendant près d'une heure, au milieu de nulle part. J'écoute de la musique mais je m'impatiente quand même. Par la fenêtre, je vois des ordures et au milieu, qui se faufile, ce que je pense être une grande chenille. C'est en fait un petit serpent. Sympa. Le train repart enfin. Je ne sais pas à quelle heure j'arrive, je crois que Weihai est le terminus. Raphael me confirme tout ça par SMS, on est censé arriver à 13h40 et c'est bien le terminus. Nous arrivons avec 40 minutes de retard. La dame me donne mon ticket en échange de la carte. Toujours pas compris.
Je trouve un taxi qui sait où se trouve mon hotel. Hotel standart. Wi-fi seulement dans le hall. On va faire avec.
La mer, une île
Je sors dans Weihai, à la recherche de mon ticket de ferry. J'ai l'adresse écrit en chinois et le type à la réception m'a indiqué le chemin. C'est vraiment tout près, c'est impeccable. J'hésite, je ne sais pas trop où aller, deux chinois m'aident, l'un deux téléphone même au numéro. Il faut que je fasse demi-tour, à peine un peu. Sur le chemin, je croise un gardien du port, je lui montre l'adresse, il me renvoie de l'autre côté. Ok, j'y retourne, je rentre dans un bâtiment, le gardien n'a plus de voix mais il m'indique un peu plus loin encore, je suis sur la bonne voie. Enfin, je vois Weidong Ferry. Ça semble fermé. J'entre. Le gardien est au fond de sa guérite, sur son lit. Il me parle en chinois méchamment. Je lui dit que je ne parle pas chinois, il se radoucit et me dit en anglais de monter à l'étage. Pas grand monde pour ne pas dire personne. Deux employés qui ne parlent pas anglais. Je suis apparemment au bon endroit. On me passe un téléphone, le gars parle anglais, mais j'ai du mal à comprendre au début. Je dois revenir demain matin, et ce sera bon. J'insiste beaucoup, je dois absolument partir demain. Pas de problème. Nous verrons bien.
La ville, des montagnes
Promenade le long du bord de mer. Autour de la ville, des montagnes. Pas mal de gens dehors, il fait très beau, une petite brise, très agréable. Pas moyen de trouver un supermarché et j'ai la dalle un peu. Je n'ai pas déjeuné et mon ptit déj consistait en quelques petits gâteaux au chocolat. Et de l'eau.
J'avise un KFC. Je n'y suis jamais allée. Ça sera une première, en Chine en plus. Je commande. Je comprends que j'ai pris le menu enfant quand je me retrouve avec un jouet sur le plateau, trop fun !
Vue sur la mer. Un couple avec un petit garçon s'installe à la table devant moi. C'est pourtant une chouette voiture mais je l'offre au petit garçon. Le papa parle anglais et me remercie. Il travaille pour Samsung, va donc souvent en Corée.
Sur la promenade, le long de la mer, il y a des statues, mais je ne comprends pas trop leur choix. En plus tout est écrit en chinois, c'est pas pratique.





Etrange statue

J'aurai peut-être du la garder finalement
Je retourne à l'hôtel. Dans la rue, par hasard, je vois "Weidong ferry" sur une enseigne. Je rentre. J'explique mon cas au gars, qui parle anglais Dieu merci! Il me dit que pour acheter les billets, c'est juste en face, le gros bâtiment. Donc, le premier endroit que m'ont indiqué les deux types. Bon, demain, j'irai aux deux, et je verrais bien. Dans tous les cas, soyez sûr que je trouverai un ticket pour la Corée ou il y aura du sang sur les murs ! Et ce ne sera pas le mien...

Dernier Jour à Pékin

02/09
Je passe la matinée à ranger mes affaires et refaire mes bagages, c'est quand même le bordel. Je laisse quelques trucs, notamment des livres ("parler le russe en voyage" ne m'a pas été utile et le sera encore moins en Corée), ce qui va un peu m'alléger.
Je déjeune par Skype avec ma maman pendant son petit-déjeuner, c'est amusant.
14h, prête pour ma dernière promenade Pékinoise. Hier soir, Raphael m'a vivement recommandé le Temple du Lama et aussi un marché pour les restaurants : ils vendent tout, de la nourriture aux enseignes lumineuses en passant par les uniformes et la vaisselle. Mais vu l'heure, je me décide pour le Temple du Lama.
Dans le métro, un cinquantenaire me tape la causette. Il ne cesse de me demander quelque chose que je ne comprends pas. Une jeune chinoise tente d'intervenir, et ils discutent tous les deux en chinois. Je me pense sauvée et regarde les petits points lumineux avancer trop lentement vers ma station. Puis, il ouvre son téléphone, me montre sa carte SIM et je crois qu'il veut savoir si ce sont les mêmes qu'en Allemagne. Je réponds oui, peut-être, je ne sais pas, je suis française, je m'excuse, les portes s'ouvrent, bye-bye !
"Truc" pour faire brûler l'encens
Le Temple du Lama, la plus grande lamaserie de Pékin. Atmosphère totalement différente par rapport à hier. Beaucoup plus calme, apaisant. Les chinois respectent nettement plus le religieux.
Quelques temples à la suite et sur les côtés. Devant chaque temple, des "coussins" pour s'agenouiller et prier, et des "récipients" pour brûler l'encens. Et ils en brûlent beaucoup. Il vaut mieux ne pas être trop sensible aux odeurs d'encens. Ils prient à l'extérieur, puis à l'intérieur, tout est calme, ils ne touchent à rien.
Qui dit Grand Temple...
Raphael m'avait prévenu : "Tu verras, il y a un immense Bouddha, c'est très impressionnant." Dans un temple, je vois un grand Bouddha. Ouais, c'est vrai, c'est pas mal. Je continue, temple suivant. Grand temple. De l'extérieur, par la porte, je n'aperçois que les jambes, pas mêmes jusqu'aux genoux.. Euh ?! Je rentre. Ben bordel, c'est carrément gigantesque ! C'est réellement très impressionnant. J'en profite pour faire une petite prière vite fait à grand Bouddha, pour la suite de mon voyage.
Les jambes de Bouddha
... dit Grand Bouddha
Et puis, il y a les français. J'ai honte. Deux couples de soixantenaires. Dans un des temples, il est très nettement spécifié qu'il est interdit d'utiliser les caméras et appareils-photos. Et ben, y'en a une du groupe qui a tout filmé en long, en large et en travers ! Dans un autre temple, il y a une grande boîte remplie de billets en offrande à Bouddha. Et ben y'a un des français qui a crié à son pote "Eh René ! Donne-moi un coup de main, on va faire la banque !" Trop mort de rire les types. Sans déconner.
Le temps est encore beau aujourd'hui, c'est génial. Je profite des bancs jusqu'à la fermeture à 16h30.
Puis, je me tâte, que faire ? Rentrer en essayant de passer par le marché, ou essayer d'aller au Temple de Confucius, probablement fermé. J'opte pour Confucius, le temple n'est pas très loin.
Surprise ! Il ferme à 18h. A pékin, tous les endroits culturels ferment assez tôt, vers 16h-17h. Les parcs restent ouverts assez tard.
Très chouettes temples, belle lumière, peu de monde. De là, on peut rejoindre un autre temple avec un mini-lac autour. Photos très bucoliques (même si ça manque de poney)














Puis, c'est l'heure de rentrer. 17h45, me voilà donc dans le métro en plein rush. Intéressant. Vous-avez déjà vu des reportages sur le métro à Tokyo où les employés sont là pour entasser les gens dans les wagons ? Ben là, c'est pareil. Je ne prends pas la première vague, un peu trop effrayée. A la seconde, je m'engouffre et derrière, ça tasse, ça pousse ; ça c'est de la compression !
Mais bon, ils restent imperturbables, toujours scotchés à leur téléphone. Y'en a même une qui regarde un film sur un mini-écran.
Rien à voir avec le métro
Je réussis à sortir. Parce que tout le monde sort en fait. Me voilà devant les machines à ticket. Bien. Je veux recharger la carte et ces machines ne me proposent que des tickets. Je vois enfin la bonne machine et une gentille chinoise qui parle anglais me propose son aide et recharge ma carte. Trop cloolsse. Je me sens quand même beaucoup plus à l'aise, moins effrayée, plus "orientée" à Pékin qu'à Moscou. Incroyablement impensable.
A l'appart, j'attends les instructions de mon cousin. Nous devons dîner chez Hatsune à 19h30 au Village à Sanlitun. 19h, j'ai mon ordre de mission. "Prends tes bagages, un taxi et appelle-moi."
Le premier taxi que je vise s'arrête. Ouais, je suis trop balèze. Certes, il suffit juste de lever la main... Raphael donne les indications au chauffeur par téléphone. On le récupère à son travail et direction Sanlitun !
Dans les embouteillages... Vendredi soir à 19h15, tu m'étonnes. Nous y voilà enfin ! Et c'est l'effervescence sur la place.
Dernier dîner ensemble, je suis ben triste. On ne mange pas beaucoup comparé aux autres soirs, ça me va bien aussi.
Tout d'abord, nous avons le choix des armes : une serveuse arrivent avec 6 paires de baguettes différentes, à nous de choisir. Le thé est servi à volonté. Mise en bouche : 3 farfalles épicées.
Et puis, un miracle. Le plat que j'attendais de manger depuis 8 ans et 3 semaines environ (août 2003, la Sicile avec Sophie, à Palerme) : des calamars frits. Grands Dieux, c'est délicieux !
Oh yeah !
Suivi d'un rouleau Princess Li. Je l'ai choisi juste parce qu'il y avait "Princess" dans le nom. Non, je déconne, je l'ai pris à cause des Rice Krispies. A l'intérieur, avocat, crabe, fromage. A l'extérieur, riz et donc Rice Krispies. ça croustille, c'est génial ! Et des makis à l'avocat, farpait.
Princess Li
Maintenant, opération sandwich. Rapha me recommande d'acheter un sandwich si jamais j'ai faim dans le train demain midi. Il m'emmène dans un endroit qu'il aime bien. Je choisis un super sandwich qui me fait déjà baver d'envie, ça sent bon...
Taxi jusqu'à la gare illuminée. Sur la place, beaucoup de monde et des gens qui dorment par terre sur des journaux. Pour entrer, il faut faire la queue. On se la joue à la chinoise, on s'incruste devant tout le monde. Bagages dans le scan, puis on demande. Voie 4, par ici, ok. Du monde partout, il vaut mieux arriver bien en avance, sinon on loupe le train. Il faut encore faire la queue, Raph se perd dans la foule pour faire des photos. Nous sommes devant le couloir qui mène aux quais, nous nous disons au revoir, il ne peut pas aller plus loin sans ticket. Salut, merci pour tout.
Je suis le flot, je vois le quai n°4, je descends, coup de bol, la voiture 8 est juste devant l'escalier. Je tends mon ticket à la dame, elle me l'échange contre une carte format carte de crédit. Ah bon.
Place 5. Compartiment un peu plus vaste que dans le Transmongolien, mais la literie ! Super couette de la mort, ouah ! Une dame est déjà là, je l'aide à monter sa valise de manière acrobatique. D'ailleurs c'est pas de la tarte pour accéder aux couchettes supérieures, faut être gymnaste ou un truc du genre.
SMS de Raphael "Sandwich". Damned ! C'est lui qui avait le sac, j'ai complètement zappé... Tant pis, il en profitera à ma place.
ça c'est de la couette.
La dame chinoise est très gentille, nous communiquons par gestes, sourires et quelques mots d'anglais. Un monsieur nous a rejoint. Il échangera sa place contre un couple. Nous sommes donc 4. Soit.
Le train part pile à l'heure.
Bye Pékin
Au revoir Pékin. Maintenant, place à l'Inconnue. Encore ?

Merci à Cynthia et Lucy, les assistantes de choc de Raphael, qui m'ont trouvé et réservé le billet de train et le billet de ferry pour la Corée. J'ai cru comprendre que c'était pas de la tarte.

Et bien évidemment, un grand merci à mon super cousin Raphael qui m'a vraiment bien accueillie, aidée, et tout et tout. De toute façon, les cousins Raphael sont exceptionnels en général.

jeudi 1 septembre 2011

Cité Interdite

1 septembre, enfin, j'ai rattrapé mon retard !
Je vais mieux, c'est rassurant. Je sens comme de l'air dans l'appart, je me lève, les fenêtres sont ouvertes. L'air est respirable, le ciel est bleu, le soleil jaune, il a plu cette nuit. La pollution est à 50.
Aujourd'hui, gros morceau : la Cité Interdite. C'est le jour parfait.
Métro, ligne 1, cinq arrêts jusqu'à Tian An Men. Il y a des pubs placardées dans les tunnels du métro, entre les stations. Mais ce ne sont pas des affiches, ce sont des dizaines d'écrans d'affilées. Crises d'épilepsie et messages subliminaux garantis. J'arrive à sortir du métro chinese style : bourrinage à donf.
Place Tian An Men
Me voilà place Tien An Men et c'est les débuts des poses chinoises. Les chinois adorent poser partout, tout le temps, devant n'importe quoi. Et toute la famille y passe.
Je traverse l'avenue de manière souterraine. Sur l'escalier remontant, une chinoise m'aborde genre "je ne suis pas une guide". Très amicale "d'où tu viens, qu'est ce que tu fais?". Elle me sort ses deux mots de français, elle est contente. Elle m'indique une autre entrée pour la Cité Interdite, moins touristique. Soit. Il faut passer par le Working People Cultural Palace, 2 yuans. Pourquoi pas. Puis, elle insiste vraiment pour que vienne voir une exposition gratuite de son école d'art. Faisons une BA. J'y passe 5 minutes, "oui, c'est très beautiful", je remercie et je m'en vais. Bon, le tuyau n'est pas bidon, c'est très chouette et y'a pas un chat. Mais je ne m'y attarde pas trop, il est 14h et la Cité Interdite ferme à 17h. Ticket 65 RMB, pas cher.


Un palais

Encore un palais




Petite porte vers un petit palais

ça y est, j'y suis, c'est immensément énorme. Ils auraient pu faire le Village Olympique là-dedans. Des palais qui se suivent à n'en plus finir. Je ne sais même pas si je réussis à parcourir la moitié. Il me manque toute la partie Est.
Beaucoup de touristes asiatiques encore une fois. Et ils touchent tout. Vraiment tout : les arbres, les murs, les portes, les statues, c'est assez étrange.
là-haut Coal Hill
Après la fermeture de la Cité Interdite, il suffit de traverser la route (merci souterrain) en évitant les sollicitations des pousse-pousse, et de débourser 2 yuans pour aller à Coal Hill. Comme toujours, sur les bons conseils de Raphael. ça grimpe haut mais ça vaut le coup : le panorama est époustaflamment incroyable. Surtout avec une vue dégagée comme aujourd'hui. J'attends que le soleil se couche sur Pékin en compagnie de chinois super équipés niveau appareil-photo. ça mitraille de tous les côtés, le coucher de soleil est top niveau.

On voit même les montagnes
Panorama sur la Cité Interdite


Intermède argent : Il faut savoir que le Yuan, le Renminbi (RMB) et le Qwai (je sais pas comment que ça s'écrit) c'est la même chose. Quand on n'est pas au courant, c'est pas facile, on est un peu paumé (pour changer). De plus, on se trimballe avec des liasses de billets : 1, 5, 10, 20, 50, 100.

Je descends de la colline lorsque le soleil est couché, je croise une grand-mère qui monte la rampe à reculons. En bas des vieux jouent à se faire des passes avec un volant. Je sors de là et longe la Cité Interdite, en attendant des nouvelles de Raphael. C'est chouette, reposant, il y a de la flotte tout autour de la Cité Interdite, comme un château fort. A un moment, il y a un pont, je traverse et me retrouve vraiment au pied de la Cité. La nuit est tombée, c'est agréable. Je ne sais comment, je me retrouve devant l'entrée de la Cité Interdite, mais à l'intérieur des murs, en pleine nuit, c'est vide, je fais demi-tour. Je rentre en métro à l'appart, Raphael termine vers 22h.
Défi 1 : héler un taxi. J'en vise deux, c'est un troisième que je n'avais pas vu qui s'arrête. Par téléphone, Raphael indique le chemin au taximan.
Défi 2 (beaucoup plus drôle) : Je reçois un SMS de Raphael " "Dis" au taxi de ne pas arrêter le taximètre, je vais monter avec toi". J'essaye. J'échoue. Le téléphone, ça marche beaucoup mieux.
Je récupère Raphael devant son boulot et il m'emmène dans un restaurant Taiwano-cantonnais et un peu Hong-Kongais aussi. Ouvert jusqu'à minuit. On ne commande que trois plats ce soir. Boeuf à la mangue, melon frit dans du jaune d'oeuf d'oie, et une autre sorte de melon (très très amer) frit dans du jaune d'oeuf d'oie. Comme toujours, c'est super bon. En dessert, il prend une glace. Sur le dessus, quelques morceaux de mangue. En-dessous, de la noix de coco. Jusqu'ici, tout va bien. Entre les deux de la glace, vraiment de la glace, genre glace pilée, et des haricots rouge. C'est assez particulier quand même comme goût.
Retour en taxi et on finit le trajet à pied.
C'est très bon

Demain soir, je prends le train pour Weihai, c'est fini Pékin. Donc, des nouvelles de Weihai ou de Corée du Sud, la prochaine étape.

Tambour et cloche


Mercredi 31 août 2011, Pékin.
Je quitte l'appart vers 14h. Aujourd'hui, sur les conseils de mon guide préféré, je vais voir les tours des tambours et de la cloche. 
Le métro à Guamao, trop facile, j'ai l'habitude. Seulement là je prends la ligne 1, puis changement pour la ligne 5, circulaire. Je ne me perds pas aux embranchements, tout est cloolsse. Dans le métro, pour les places assises, c'est les chaises musicales version bourrin, trop marrant. 
En sortant, l'air est juste irrespirable, c'est affreux, j'ai les yeux qui piquent, il y a une brume étrange en continu. 
Tour du tambour
Je marche, je crois que je suis sortie du bon côté. J'aperçois la tour, ça va. Il est 15h20, la démonstration des tambours est à 15h30, impeccable timing. Je paye 20 yuan (c'est à dire deux euros), je passe au check sécurité et je monte. Ben v'là l'escalier ! À pic, avec de hautes marches. Avec cet air suffoquant, c'est du sport. 
Un peu raide quand même
La vue est pas mal, j'imagine que lorsque l'atmosphère est dégagée c'est encore mieux. Dans la salle, des tambours, dont un cassé. A 15h30 pile, 5 chinois (deux filles trois gars) arrivent avec sérieux, se positionnent devant leur tambour et en avant. Assez impressionnant. Il n'y a pas énormément de monde, on doit être une quinzaine, des touristes occidentaux et asiatiques. 
La descente est facile mais casse-gueule aussi. Sur la place, entre les deux tours, les conducteurs de pousse-pousse sollicitent les touristes sans arrêts. Allons en face maintenant, la tour de la cloche. Là, c'est 15 yuans. Même escalier à pic, toujours aussi peu de monde. Une énorme cloche au milieu. Vue sur le vieux Pékin, c'est haut.
Ceci n'est pas du brouillard, c'est de la pollution
Redescente, puis asseyons nous pour étudier le plan. Ça me prend beaucoup de temps vu mon sens de l'orientation totalement lamentable. Je vais essayer de rejoindre les temples du Lama et de Confucius par les hutongs (petites rues du vieux Pékin). Ouais, je suis du genre aventurière. Je prends une petite rue qui va tout droit, nous verrons bien. Aucun occidental, sympa. Odeurs parfois nauséabondes, beaucoup de toilettes publiques (ils n'ont pas les toilettes chez eux), petites boutiques de bouffe, des vélos, des scooters, électriques pour la plupart, donc dangereux car silencieux, très peu de voitures (interdits). C'est dingue, une ville totalement différente, pas de buildings, pas de 12 voies, on entend presque pas le bruit de la circulation. Longue rue. J'arrive à un embranchement, que faire ? Je prends les photos des pancartes, au cas où (un coup de fil à Raph et il pourra peut-être me dépêtrer avec son GPS magique si jamais j'ai besoin). Je décide de continuer tout droit après avoir vu un couple d'occidentaux prendre la rue de droite. 
Mon hutong en ligne droite
Soudain, au loin, j'aperçois un bus, victoire ! J'ai réussi une promenade dans les hutongs toute seule sans me perdre. Et oui, j'en suis fière. Même si c'était une rue toute droite. Bien, et maintenant que je suis de retour dans la circulation, je fais quoi ? Je prends à gauche mais je sens que c'est pas ça. Après vérification, je me suis évidemment plantée. Quelques centaines de mètres à faire en sens inverse, je suis plus à ça près. Apparemment, les temples sont sur la gauche, mais il n'y a que des hutongs, je ne le tente pas cette fois. 
Ting Ting !
Et là, bam librairie chinoise minuscule, youpi ! Je rentre, je cherche et je tombe sur les Tintins en chinois, awesome. J'achète Tintin et le lotus bleu, ah ah ah. Sacré Tchang et son arc-en-ciel dans son coeur. Il est écrit 25 yuans, je donne 50, il me rend 33, ok. Bon, j'arrive au bout de la rue, je longe une très grande route par un "espace vert". Et je m'assois parce que je fatigue quand même. Je ne m'habitue pas à cette pollution, le mal de tête arrive. Dans ce petit "espace vert", il y a des jeux étranges qui ressemblent à des instruments de torture. Au début je pense que ce sont des jeux pour enfants, mais en fait c'est pour les vieux pour qu'ils fassent du sport. Je repars, les distances sont plus longues dans la réalité que sur un plan. Station de métro et enfin le temple du lama. Il est 17h30, il ferme à 16h15. Ben tant pis. Là, je suis à moitié dans les vappes, je rentre dans un supermarché, histoire de me rafraîchir. Je veux m'installer dans un café peinard avec clim et toilettes parce que mes mains sont absolument dégueulasses.
Comme de par hasard, Raphael m'appelle pour prendre de mes nouvelles et m'indique un café sympa. À presque 1km. No problem. Je suis de nouveau d'attaque. Pendant environ 300 mètres. Comme je n'ai aucune notion des distances, je crains de l'avoir manqué. Je vois un McDo, j'y vais, j'y vais pas? Non je ne cède pas à la facilité, je continue. Et là, enfin, Zahra café. Clim, lavage de main, je m'assois, jus d'orange, glace au chocolat. Parfait. J'y reste deux heures, le temps que Rapahel finisse de travailler et vienne me chercher pour aller dîner. 
Tranquillou, je lis Tintin, j'étudie le plan attentivement. Je m'aperçois que malgré ces 4 heures de marche, ça ne représente presque rien sur la carte. Décourageant. J'ai froid un peu.
20h15, je m'engouffre dans le taxi. Il m'emmène dans un hutong touristique, mais bien caché dans le fond, nous allons au restaurant "No name". Spécialités du Yunnan. J'ai pas très faim et j'ai la tête comme une pastèque. Il commande 7 plats : salade carottes-pommes parfumée à la coriandre (j'adore la coriandre), de la poitrine de porc au barbecue, des aubergines à je ne sais plus quelles herbes (un peu trop épicées pour moi), du boeuf au citron vert à tomber par terre, du tofu je ne sais comment, bizarrement bon, du riz frit avec champignons, pomme de terre et d'autres trucs, j'adore, et du fromage grillé (j'ai pas goûté, plus faim), c'est génial. Nous emportons les restes parce que ça fait beaucoup quand même. 
Repas Yunnan
La pollution est à 350 sur 500 : dangerous. Intéressant. Nous entendons des coups de tonnerre, s'il pleut, l'air sera dégagé. Manque de bol, il pleut à peine, ça ne marche pas.
Galère pour rentrer : pas de taxis, le bus 107 tarde vraiment à arriver. Arrivés au terminus, pas de taxis, nous attendons un autre bus, mais finalement, Raph réussi à choper un taxi. C'est un peu la guerre pour avoir un taxi quand même. Il est 23h30, home sweet home, je chope un courant d'air frais en rentrant dans le hall et me voilà complètement gelée, je prends une douche brûlante j'ai des difficultés à me réchauffer, impensable ! Ce soir au lit tôt avec 1gramme de Paracétamol, tout ira bien après une bonne nuit de sommeil. 
Ou peut-être que j'ai la méningite japonaise ou la grippe aviaire aphteuse H501 (comme un Levi's).
Wait and see (quel suspens...)

Sanlitun


Mardi 30 août 2011, Pékin.
Réveil à 11h30, j'ai dormi comme un loir. Du bonheur de dormir dans un vrai lit. Et puis c'est tellement silencieux, même à côté d'une 12 ou 16 voies (2x4 voies en bas et 2x2 voies ou 2x3 voies au-dessus, plus les files du côté?).
Je passe une grande partie de la journée à flemmarder, il faut bien le reconnaître. J'ai du mal à me lancer. 
Vers 17h, je décide d'aller me promener. En poches : portable, carte de bus, cartes de l'appart, 500 yuans dans la poche arrière, 60 dans la poche droite, appareil photo en bandoulière et carte de Pékin. Je suis parée au lancement. Dehors. Seule. 
Non, pas de m&m's ! 
Commençons par acheter une petite bouteille d'eau au 7-11. Oh, m&m's ! Non, juste de l'eau. J'ai réussi mon premier achat chinois. Je marche le long du troisième anneau Est. Trop cloolsse. 
Raphael habite au milieu du troisième anneau Est. Le centre c'est la Cité Interdite. Autour, il y a 6 anneaux qui ressemblent étrangement à des carrés. Pour se repérer, les anneaux ont des côtés : Nord, Sud, Est, Ouest. Et sur chacun de ces côtés, on se situe au milieu, ou au nord ou au sud, j'imagine. 
La circulation est toujours aussi impressionnante. Il semblerait que le klaxon soit le seul moyen de communication. Pour traverser, je me cale entre deux chinois et j'avance.
Sur les conseils de Raphael, je prends le métro à Guomao Bridge (le carrefour de la mort qui tue). 
C'est frais, très vaste et assez propre. Des gens partout. C'est sécurisé, caméras partout (dans la ville aussi) et scanne des sacs, comme dans les aéroports. J'arrive à me repérer, tout est écrit en chinois et en anglais. Ligne 10, direction Bagou. Je n'ai que deux arrêts. Métro moderne, les arrêts clignotent, et une voix annonce en chinois et en anglais. Le truc génial, suivre des cours de cuisine à la télé en même temps. Je sors à Tuanjiehu (et je prends la bonne sortie), pour une balade à Sanlitun. Je marche, je marche, je me dis qu'il faudrait que je tourne à un moment. Je tourne. Une rue bordée d'ambassades et de militaires au garde à vous devant chaque ambassade. Ok. L'ambassade française est juste ridicule. Devant, sur un rond d'herbe synthétique, il y a une vache en je-ne-sais-quoi, entourée de mini-vaches devant un arbre certainement faux lui-aussi. J'ai une photo avec les grilles because, c'est un peu interdit de prendre des photos des ambassades. 
Pitoyable
Arrivée au bout, j'y suis The Village. C'est The Village North. Petite place en bas, plein  de bâtiments de boutiques : Armani, Balenciaga... Je continue en recherche du Sud. Enorme aussi, partout, que des boutiques de marque : Nike, Adidas, Puma, tout ce que vous voulez. Et pas des petits magasin, Adidas est sur 4 étages. Et bien sûr, de la bouffe et des cafés : Starbucks, McDonald (ouvert 24/24, livraison gratuite à domicile même pour une frite, ils sont forts ces chinois). Un supermarché aussi et un cinéma. Et une boutique Apple constamment pleine. 
Je tourne, je vire, c'est dingue. Sur le côté de ce grand complexe, je trouve un petit magasin de CD/DVD, j'y entre : Nom de Dieu, des Intégrales de séries dantesques! J'ai jamais vu des coffrets pareils! Les DVD sont à 1€. Une vendeuse me parle, je lui fait comprendre que, justement, je ne comprends pas, elle continue. C'est trop cloolsse, pareil que dans le taxi.
Sur le plan de Raphael, j'ai reperé une librairie. Je suis sur le trottoir, devant un croisement et j'étudie cette carte avec sérieux. Un européen s'arrête pour m'aider. Ah sympa. Il m'indique la direction pour cette librairie, génial. En avant. Là, ça change de décor, des gens promènent leur chien, des vieux se font des passes au pied avec une sorte de volant de badminton, intéressant. Je pense que je suis pas du tout dans la bonne direction, mais je continue quand même. J'aime flâner au hasard dans une ville que je ne connais pas. Surtout que je ne suis allée que tout droit, donc je peux facilement me retrouver. Je fais demi-tour, il fait nuit, tout est illuminé. En face du Village, il y a Soho, j'y vais, on ne sait jamais peut-être que la librairie est là. Non, mais c'est pas grave. Des gens jouent au badminton. Je trouve un autre magasin de DVD, j'y achète l'Intégrale des Sopranos pour 20€, ça va.
Raphael me chope au vol en taxi devant Esprit, il m'amène dîner dans un autre centre commercial. Sur la place devant Raffles city, il y a un attroupement. Des chinois chantent, jouent de la musique et dansent tous ensemble. Raphael m'explique que tous les soirs, les vieux vont danser, histoire de se dépenser, de faire une activité. Trop cloolsse, très amusant. 
Avant
Nous allons chez Dolar Shop manger un Hot Pot. C'est excellent, encore une fois. Mais très chaud. On choisit sa soupe, puis ses aliments. Nous avons pris : viande, crevettes, nouilles, bambou, tofu, oeufs de caille, épinard. On nous donne un bavoir. On va chercher ses sauces. Il y a de la pastèque et du melon aussi, je vois pas pourquoi.




Après
Et là, c'est juste l'orgie. Ma soupe est épicée, c'est mortel pour moi, mais c'est pas grave, je mange quand même, je vais chercher de la pastèque, ça apaise un peu.
C'est beau une ville la nuit
Nous sortons trop tard pour déguster une glace japonaise, tant pis. Allons prendre le bus. Galère. Raphael demande à tous les chauffeurs où ils vont. Finalement, il faut que nous prenions le 107 et on attend. Promenade à pied dans le vieux Pékin de nuit, c'est génial. Nous rentrons en taxi à la maison. La pollution de l'air est à plus de 200, sur une échelle de 500 : very unhealthy annonce le téléphone de Raphael. Ça promet.

一天 6

Lundi 29 Août, dernier jour. Déjà ?
Pour ma dernière nuit dans le train, j'ai eu du mal à m'endormir. Je ne sentais plus les tchaka-thaka qui me berçaient depuis le début. Le train va plus vite, sans à-coups, l'efficacité des lignes chinoises peut-être.


Réveil à 6h45 en pleine forme, Matt et moi partons en quête de notre petit-déjeuner gratuit. Nous ne sommes pas les premiers ; Gabriel et Joakim nous invitent à leur table. Donc, le petit-déjeuner : 3 toasts non grillés, un mini-beurre frigorifié, une mini-confiture de fraise, un oeuf dur, et une tasse de thé vert délicieux. C'est pas mauvais, c'est gratuit, la compagnie et la conversation sont agréables et les paysages sont différents mais toujours aussi magnifiques. Des champs, des arbres, des montagnes dans le fond, quelques villages et au milieu de cet ensemble bucolique, bam ! une usine.

Gare de Datong, personne ne descend.
Je suis en embuscade près de la fenêtre avec mon appareil-photo, parée à toute apparition de la grande muraille, en vain.
9h25, ça y est je l'ai vue, je l'ai eue, ah ah ah ! J'ai failli la louper, il faut être très attentif dans ce train. Elle est très loin, dans le fin fond.
Muraille de Chine
Sieste, réveil pour le déjeuner à 10h25, youhou ! Nous partons tous les 4. Premier déjeuner chinois en Chine. Pas mauvais, bol de riz et plat de viande avec quelques légumes. Les baguettes sont juste minuscules.
Les paysages sont incroyables. Vers la fin, ce ne sont que tunnels et montagnes, vertigineux.
Je trépigne d'impatience jusqu'à l'arrivée à Pékin. Je vais dans le couloir, je reviens, je vais causer avec les suédois, j'écoute de la musique, je discute avec Matt, et au final on joue aux cartes.
13h45, l'arrivée sur Pékin. Je n'ai pas vu la transition entre la montagne et la ville. Des immeubles partout. Carrefour !
14h11 (soit 7 minutes de retard), on y est. Good bye Golden Teeth ! Matt et moi partons direct, nous nous quittons sur la place de la gare, lui à la recherche du métro, moi en quête d'un taxi. Taxi ! Je vois le mot. Puis la file. Ah quand même ! Longue, longue attente, sac sur le dos, il fait chaud, heureusement j'ai à boire. Des chinois grugent, personne ne s'en offusque. Après une bonne heure d'attente, je suis dans les startings blocks pour prendre un taxi. Il y a trois files, je n'y comprends rien, mais je réussis à en choper un grâce à l'aide d'une gentille chinoise. Je pars sous les hourras de Gemma et Scott, cool !
Je file la carte de Raphael au taximan et il me cause. Beaucoup. Je ne comprends pas comment on est pas mort. La circulation est insaisissable. Les voitures, bus, taxis, scooters, vélos, pousse-pousse, piétons, fauteuil-roulant... ça klaxonne, ça se faufile mais ça ne se crashe pas.
A un moment, il s'arrête, comme pour me signifier mon arrivée. Je lui retends la carte, je sais que ce n'est pas là. Raphael travaille à côté du World Trade Center chinois et là ce ne sont que des ambassades. Il sort et va demander aux gardes. Il revient et continue sa route au ralenti, en parlant beaucoup. Finalement, il trouve. Merci, quelle persévérance !
Donc, me voilà à la e-tower. Bon. C'est où l'entrée ? Devant, c'est la bank of Beijing. Je tente, les côtés, bingo. Ascenseur, me voilà au 12ème ; droite, gauche ? Droite ! Une petite chinoise accourt vers moi à petits pas et me demande en anglais si je suis la cousine de Raphael. Je confirme, elle recourt à petit pas à travers le bureau (je la suis en marchant) et me mène à mon contact, Gustavo, qui me donne les clès de l'appart. Mais Raphael me rejoint au bureau 15 minutes plus tard. Je patiente, me lave les mains avec du vrai savon (quel bonheur !), je bois un coup. De la salle de repos, si je me penche vraiment beaucoup, j'aperçois le sommet de la tour voisine, la plus haute.
Raphael arrive et m'embarque dans une voiture avec une de ses collègues Linda et un entrepreneur chinois. Nous allons dans un magasin de meubles, rempli de magasins de meubles. Nous passons devant Leroy Merlin (ont-ils des arrosoirs en promotion ?) et Decathlon.
C'est assez amusant ce magasin de meubles. Il trouve finalement ce qu'il cherche mais les délais de livraison seront longs : une semaine. Ah ah ah ! Bienvenue dans le monde du tout, tout de suite.
Nous rentrons chez Raphael et enfin, une douche. Bonheur suprême intégral. Repos et reprise de contact avec le monde virtuel. Pas d'accès Youtube, Facebook, blogs... bienvenue en Chine !
Vers 20h30, un taxi nous attend en bas, nous allons dîner dans un centre commercial. Sur la place, une Chevrolet. Autour, Gucci, Versace, Armani... Dans le centre, nous allons au dernier étage, aux restaurants. Nous dînons chez Din Tai Fung, chaîne de restaurants taiwanais, juste trop bon ! Dumplings au porc, à la crevette, puis épinards, soupe de poulet, riz au porc, je n'en peux plus.
Miam
Nous passons au sous-sol, au supermarché. Camembert Président : 160 yuans, soit 16 €.
Nous rentrons à pied, super visite de Pékin by night. J'essaye de me repérer, c'est pas gagné. Nous passons devant le Park Hyatt, c'est Rolls Royce et Cie. Les trois tours du World Trade Center, la tour avec un trou au milieu de la CCTV. J'essaye de ne pas me faire écraser : les voitures qui tournent n'ont pas à respecter le feu rouge. Et puis des deux-roues dans tous les sens. Voilà la 12 ou 16 voies devant chez Raphael.
Bizarrement, on entend des criquets ou des grillons, étrange contraste.