La boucle est bouclée

vendredi 4 novembre 2011

m&m's blanc


m&m's à la noix de coco, effet bounty en gros. Certes, il faut aimer la noix de coco. Ce n'est pas trop mon fort, mais c'était moins écœurant que ce que je croyais. Il n'y a que 3 couleurs de m&m's à l'intérieur : vert, marron et blanc. Parfois, il y a des dessins genre une chaise longue, un cocotier, c'est les vacances quoi !


vendredi 28 octobre 2011

... dairy ! Milk, Cadbury. Charlie et la chocolaterie.

Amen
Je ne pouvais pas ne pas y aller. A Claremont, à quelques kilomètres de Hobart, se trouve une usine Cadbury. Et on peut y aller ! Malheureusement, depuis quelques temps, la visite de "l'intérieur" de l'usine n'est plus possible pour des raisons sanitaires (quel dommage).
Ce matin, quelle chance, il pleut ! C'est le moment idéal pour prendre le bus direction Claremont. Le chauffeur me dépose juste devant l'entrée de Cadbury, the chocolate factory. Une fois l'entrée payée (7,50$, c'est pas la ruine), une tablette de dairy milk chocolate est offerte, oh yeah ! Bon, évidemment, boutique souvenirs avec des trucs franchement pourris comme partout, mais on s'en fout, c'est une chocolaterie (D'ailleurs, Fred t'as échappé à un ignoble cadeau-souvenir).
Puis, c'est l'heure de la présentation. On est une quinzaine, et tous les 1/4 d'heure il y a un nouveau groupe, ça turbine à donf là-dedans. Donc un gentil monsieur de chez Cadbury nous explique comment on fait du chocolat Cadbury, et nous donne quelques petits échantillons à grignoter, j'aime ça. Après ça, on regarde un film sur l'histoire Cadbury, à quel point ils sont géniaux, intelligents et leurs chocolats délicieux. C'est pas faux.
J'ai goûté à du chocolat liquide 100% pur cacao, à peine un peu, et déjà ça sature les papilles. J'ai bu certainement le meilleur chocolat chaud de ma vie : une sacrée cuillerée de "flocons" de 3 chocolats, blanc, au lait, noir, et par-dessus du lait chaud. Moi je dis bravo !

flocons de chocolat
Et là, c'est le drame. Le magasin Cadbury. Tout y est au prix "usine", c'est le paradis. J'y ai passé beaucoup de temps, mais j'ai réussi à me maîtriser, j'en ai eu pour à peine 15$ !
Maintenant, il va falloir que je goûte tout ça, je ne connais pas trop les chocolats Cadbury en fait.

mes achats
J'ai passé l'après-midi avec Kathleen et sa pote Michelle, les deux canadiennes. Elles ont loué une voiture, et nous sommes parties à Port Arthur. Paysages magnifiques, le temps est au beau fixe, Michelle conduit bien, tout va pour le mieux.
Port Arthur, à 60 km d'Hobart, est un ancien centre pénitentiaire gigantesque, actif de 1833 à 1877. Et c'est très beautiful. On aurait presque envie d'aller en taule. C'est peut-être ce à quoi pensait le type qui a tiré sur tout le monde en 1996 (35 morts).

Port Arthur
Bref, c'est très certainement hanté, (il y a d'ailleurs une visite spéciale fantômes sur l'île des morts), ça a été en partie détruit par des incendies à la fin du XIXème, et maintenant c'est un des sites touristiques les plus importants de Tasmanie. Assez étrange quand même, surtout la visite de la prison séparée. Ils ont tenté une sorte de prison alternative d'isolement et de contemplation. Les prisonniers étaient enfermés 23h par jour dans des cellules individuelles et avaient droit à 1h d'exercice par jour, seul, dans une cour aux murs élevés. ça a pas été une réussite.


On rentre tranquillement, paysages incroyables au soleil couchant et leçons de français, c'est formidable.

jeudi 27 octobre 2011

Mont Wellington

Après la traversée du détroit de Bass en une nuit en ferry sur un siège inclinable avec vue sur l'océan, ayant dormi quelques heures et toussé le reste du temps, la  traversée de la Tasmanie du Nord au Sud en 5h et 2 bus, me voilà enfin à Hobart. Deuxième ville la plus ancienne d'Australie, ça alors ?! Il fait beau mais frisquet (13-15°C).
Petit lézard
Le type à la réception de l'auberge de jeunesse, Pete, est très sympa, il m'indique les endroits à visiter, les trucs à faire, je suis intéressée par le Mont Wellington, il m'explique comment y aller. Juste à côté un jeune vérifie ses mails sur l'ordi, Pete l'interpelle. Loïc, suisse de Lausanne, veut aussi faire la balade jusqu'au sommet. Soit, rendez-vous demain à 7h45.
7h45, Loïc est là avec son chapeau, nous attendons deux canadiennes. Finalement l'une vient, l'autre dort. Kathleen parle un peu français, mais Loïc veut rester en immersion totale et nous discutons donc en anglais. 1/2 heure de bus, puis 2h30 de marche jusqu'au sommet. 2h pour le retour. Facile.
On a de la chance, il fait super beau. La balade commence dans la forêt, c'est assez humide, on se croirait dans une forêt tropicale. Après 5 minutes, on ne sait déjà plus où aller, les chemins ne sont pas très bien balisés, c'est pas du GR ! On tente un chemin, et on gagne. On croise un vieil australien qui nous explique la suite.  Les australiens sont malins (ou flemmards), un tronc tombe sur le chemin, au lieu de l'enlever, ils coupent un tronçon et on passe au milieu. Il commence à faire chaud, on sort de la forêt tropicale, maintenant c'est de la rocaille et des eucalyptus. Des vues magnifiques sur Hobart, des insectes étranges, et des corbeaux qui jurent à la pelle (apparemment, leur cri ressemble à "Fuck"). On rencontre Peter, australien cinquantenaire qui a voyagé autour du monde pendant des années et qui nous accompagne pour cette balade. C'est chouette, il connaît tout ou presque, il nous sert de guide touristique, c'est très appréciable. Et ça commence à monter grave. Ce n'est que de la pierre maintenant, plus d'arbres, il fait très chaud, mais le vent est frais lorsqu'il souffle. J'ai du mal à suivre, because je suis encore malade et j'ai du mal à respirer correctement. Et ça grimpe raide quand même.
Mt Wellington
Enfin, le sommet ! Mont Wellington, 1270m, vue incroyable sur Hobart et les alentours, ouah ! Mais il fait super froid une fois arrêtés. On déjeune vite fait et Peter nous embarque dans un super chemin pour le retour. Chemin que je ne vois pas. Parfois un piquet planté dans la rocaille, le bout orange "le temps est très changeant en montagne, le brouillard peut tomber en quelques minutes et on ne voit vraiment plus rien, d'où l'orange" nous explique Peter. Chouette promenade, c'est plat, c'est que des pierres, de la boue, toujours des paysages époustouflants. Puis des eucalyptus, les troncs de couleurs différentes, genre camouflage. Un aigle se fait chasser par des corbeaux, teigneux ces corbeaux (souvenir germanique). Vous savez quoi, j'ai touché de la neige, trop cloolsse.

la preuve en image
Et la descente commence. Raide de chez raide. ça me fatigue moins que la montée mais mes genoux n'aiment pas ça du tout (merci tennis et ski). Je ne suis pas la seule à souffrir, Kathleen la canadienne qui skie souvent à aussi de sacrées douleurs aux genoux, Loïc aussi. Peter semble aller bien, il gambade joyeusement en nous demandant parfois si nos chevilles vont bien (il a peur qu'on se torde la cheville). ça devient pire lorsqu'on entre dans la partie forêt humide : bienvenue boue et pierres glissantes ! C'est trop drôle.
Peter récupère sa voiture 1h avant l'arrivée, mais nous continuons notre marche. Je leur conseille de courir, c'est beaucoup moins douloureux. Effectivement, dès que ça redevient plat ou presque, nous courons et ça fait du bien.


On arrive épuisé à l'arrêt de bus, 15 minutes d'attente, le temps de s'affaler sur le sofa. Ce matin, on n'avait pas bien saisit le pourquoi de cet arrêt de bus très étrange en pierres à la décoration douteuse avec un canapé. Maintenant, on a compris.

l'arrêt de bus bizarre
Le bus nous ramène en ville, on a eu une sacrée chance d'avoir eu un temps pareil et un guide sympa. Chocolat chaud pour bien terminer la journée, nous arrivons à l'auberge de jeunesse vers 16h30, complètement rétamés.

Demain, surprise ! Mais it's gonna be legend... wait for it...

lundi 24 octobre 2011

m&m's rouge


m&m's au beurre de cacahuète. Je suis pour, totalement et définitivement pour, c'est génialissime. C'est cloolssement bon. Je vais me lancer dans le traffic de m&m's.

Bienvenue chez les Geeks* !

Mon aprèm à Armageddon. Rien que le nom c'est effrayant, non ?
J'ai donc vu ce fameux prospectus très prometteur : Armageddon 22 and 23 ocotber at the Melbourne Exhibition Centre. Des acteurs de séries que je ne connais pas (Stargate, Doctor Who...) sauf (là j'ai beaucoup ri) le gars qui jouait dans la série Highlander, des acteurs qui font des voix de dessin-animé (Batman), des dessinateurs, du catch, un concours cosplays*... Le truc qui donne vachement envie quoi !
Le soir, autour de la grande table, Matt le néo-zélandais porte un bracelet vert fluo. Thomas l'allemand déchiffre l'inscription sur le bracelet "Armageddon. T'es allé au Comic Convention ? Trop cool, c'était bien ? J'y vais demain avec Jasmine." Matt confirme que c'est trop de la balle et je m'incruste donc à la sortie du lendemain. Rendez-vous dans la cuisine à 13h.


Le lendemain, 12h45, Thomas lit un livre de science-fiction, et Jasmine prend son petit-déjeuner "il faut juste que j'aille me doucher et c'est bon".
13h45, Jasmine la canadienne est prête mais Lucas le coréen manque à l'appel. Lucas arrive en courant après un coup de fil commun de Thomas et Jasmine "on part dans deux minutes, si t'es pas là d'ici une minute, on te laisse".
Plus on approche, plus les gens sont autres ; on est sur la bonne voie.
Une fois nos entrées payées et le bracelet rose (hier c'était vert, aujourd'hui c'est rose) attaché à nos poignets, on déboule dans l'arène.
C'est donc le jour des geeks, adorateurs de mangas, comics et autres nerds. Pas mal de gens déguisés en personnages de mangas, séries TV, films, comics. Situations étranges parfois par exemple lorsque Batman croise les Ghostbusters, impression d'être perdue dans un monde parallèle. Tiens, un Superman en poussette.
Vous savez quoi, la DeLorean est assez confortable comme voiture. Ça pourrait m'inciter à passer mon permis. Des stands de jeux vidéos, de jeux pas vidéos, de T-shirts, casquettes, bonnets, badges, d'armes à feux (fausses), tiens Sonic, d'armes pas à feux (fausses aussi), comics, mangas, anime, objets en tous genres... Lucas se paye d'ailleurs un sabre en bois Made in China.

DeLorean et type en bleu
Thomas reste scotché au démo de jeu video Green Lantern, j'aurai bien aimé jouer à Batman, mais bon... toujours squatté par des gosses ! Tiens Dark Vador.

Je suis ton père
Depuis l'entrée, des gens font la queue, on ne sait pas pourquoi. Après être arrivés au bout de la salle, on voit pourquoi. 2 "cabines" pour se faire photographier avec Amanda Tapping, Callum Blue, Nicholas Brendon, Robert Picardo ou Sylvester McCoy. Ils ont d'abord dû payer avant de patienter des plombes, j'arrive pas bien à saisir. En même temps, je ne connais pas la moitié de ces acteurs. Puis il y a la séance d'autographes, payante aussi avec encore plus d'acteurs dont je n'ai jamais entendu parler. Mon niveau de geekitude est faible, c'est plutôt rassurant. Tiens un zombie.
Stand comics. Mon niveau de geekitude remonte en flèche. C'est trop injuste tous ces numéros qui ne sont pas encore sortis en France... Ils en sont au tome 4 de Tony Chew, diantre ! (je ne peux pas l'acheter, j'ai pas lu le 3 et ils ne l'ont pas là) Je n'ose même pas regarder Fables, The Boys, je vais me ruiner. Tiens une fille déguisée en voiture jaune qui a bien du mal à se déplacer.

Merci Guixxx !
Petit break à l'extérieur, certains ont besoin de nicotine, d'autres de s'hydrater. Il fait bon, temps très agréable.   Des clones troopers se reposent dans l'herbe.
Retour à l'intérieur, ça ferme dans 1 heure, allons voir le catch ! Ils sont un peu fêlés ces types quand même, non ? En tout cas, ils font le show, ils aiment bien ça. Y'en a un qui s'est entaillé la joue, il met du sang partout, c'est pas sérieux. Tiens des princesses, suivies de près par le Joker.

elle aussi elle a du mal à se déplacer
Au détour d'une allée, trois dessinateurs de BD. Derrière l'un d'eux une affiche de Tony Chew. Non ? Si. Je m'approche, un cameraman est en train de ranger son matos, sur la table une pile du tome 1 de Tony Chew. C'est donc bien Rob Guillory qui est là et il me fait un joli dessin sur un petit sketchbook. Ah ben je suis bien contente alors.
La journée geek est finie, c'était bien fun. C'était la première fois, pour chacun d'entre nous, que nous assistions à un évènement de ce genre, ça nous a bien plu.


Le soir, je télécharge presque le contenu du disque dur de l'auberge de jeunesse : The Big Bang Theory, Futurama, The IT Crowd, X-Files (juste les deux premières saisons)... j'ai bien fait de me payer un disque dur externe d'1To. Je laisse de côté Doctor Who, Star Trek, Battlestar Galactica, Stargate, V, trop compliqué et trop geek pour moi.
Le lendemain, je ne peux m'empêcher d'aller acheter le Tome 3 de Tony Chew. Mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi ?

*Geek : L’archétype classique du geek est celui du jeune (ou de l'adolescent) passionné d'électronique, d'informatique, d'univers fantastiques (comics, science-fiction, heroic fantasy, etc.). Un geek est quelqu'un qui passe son temps à être "sociable" sur un ordinateur.

*Cosplay : mot-valise composé des mots anglais "costume" et "playing", une sous-culture japonaise, et une pratique consistant à jouer le rôle de ses personnages (héros de mangas, d'animations japonaises, de jeux vidéos ou encore de comics) en imitant leur costume, leurs cheveux (avec une perruque) et leur maquillage.

dimanche 23 octobre 2011

Musées

Diantre, un peu de culture tout de même ! Bon, en fait, il pleut, j'ai pas grand chose d'autre à faire. Et en plus, deux plus, la plupart des musées sont gratuits, youpi.

Immigration Museum, situé dans l'ancien bureau des douanes, c'est pratique. J'ai payé 10$, mais ça vaut le coup, c'est grandement intéressant. Film sur les raisons pour lesquelles les gens s'installent ailleurs : guerres, catastrophes naturelle, familles... Rétrospective sur les vagues d'immigrations en Australie et sur l'évolution de la politique d'immigration australienne. Petite reconstitution de l'intérieur de trois bateaux (1800, 1850, 1900) allant d'Europe vers l'Australie. Je peux vous dire que mon cargo c'était le top confort à côté !
Moment ludique et interactif : décidons ensemble du sort de pauvres émigrants dans une salle d'interrogatoire. Après entretien et consultation du dossier on décide de rejeter ou d'accepter les gens en Australie. Trois époques différentes : 1920, 1950, maintenant. C'est ainsi que dans les années 50, une famille grecque s'est vue refuser son entrée parce que leur fille est sourde. Je passe le test de nationalité australienne, j'obtiens 16/20, j'ai gagné !

Immigration Museum
En chemin vers la nourriture, je vois une camionnette transportant un faux cheval et un faux cochon, les flics barrent une rue du centre ville pour évacuer de gentils campeurs anti-capitalistes, je croise deux types déguisés en méchants de Star Wars et d'autres gens dans des costumes étranges.

Direction Federation Square, l'ACMI : Australian Centre for the Moving Image. C'est gratuit je ne comprends pas comment c'est possible. Certes, il y a aussi deux cinémas payants. L'exposition gratuite est incroyable : Screen Worlds, the story of film, television and digital culture. Il y a des écrans partout, petits, grands, je suis sollicitée de tous les côtés, je ne sais pas où donner de la tête, mon cerveau va griller : les frères Lumières, Méliès, Nosferatu, Félix le Chat, Metropolis, Charlot, Buster Keaton, Bette Davis, Casablanca, Rome ville ouverte, à bout de souffle, Tex Avery, Skippy le kangourou McGyver qui défait des nœuds marins avec sa patte, Star Wars, les dents de la mer, l'homme marche sur la Lune, les tours s'effondrent...
La suite, les jeux vidéos. Je joue à Pong (il est même possible de jouer à Pong contre Tennis sur Wii), je perds à Space Invaders, je perds encore plus vite à Mario sur Nintendo (j'ai jamais aimé), je retrouve d'instinct les espadrilles magiques dans Sonic et me plante deux secondes après (les journées pluvieuses à Martigné à jouer à la Megadrive...), Lara Croft se fait bouffer par un tigre dans les premières minutes, je mitraille tout ce qui bouge dans un jeu genre Doom, la France perd 3-0 contre l'Afrique du Sud au foot sur je ne sais quelle Playstation. J'aurai bien aimé rejouer à Prince of Persia, mais y'a pas. Ce jeu m'effrayait quand j'étais petite.

ACMI, Sphère Matrix
Il y a une espèce de sphère étrange dans laquelle on peut faire joujou Matrix, une salle spéciale crise d'épilepsie, un écran géant sur lequel on peut faire des ombres chinoises, et plein d'autres trucs. Il y a aussi une partie consacrée à la télé et au ciné australiens mais j'ai pas le temps de tout voir, ça ferme à 18h. Vivement un autre jour de pluie.

De retour à l'auberge de jeunesse, j'aperçois un prospectus pour Armageddon, Comics Convention qui a lieu en ce moment à Melbourne. Le mystère des déguisements étranges s'éclaircit. 

Et il repleut. Direction NGV (National Gallery of Victoria) International. Devant l'entrée, il y a un mur d'eau et ça c'est trop cloolsse. Musée gratuit, la grande exposition temporaire est payante. Mais "Vienna Art and Design" est finie et la suivante est en Novembre. De toute façon, y'a de quoi voir, le musée est assez grand. Manet, Monet, Magritte, Picasso, Pissaro, Ingres (j'ai vécu plus de deux ans à Montauban, le premier Ingres que j'ai vu c'était à Londres, le second ici), Turner, Rembrandt... il y a une salle sur les arts asiatiques, une exposition sur la mode masculine, un patineur sans tête, une salle remplie ras la gueule de tableaux genre papier peint trop chargé. Bien entendu, je n'arrive aucunement à me repérer dans ces galeries, et pourtant oui j'ai un plan.

NGV International le patineur sans tête
Le NGV Australia est à Federation Square. Comme son nom l'indique, c'est sur les arts australiens. Plus petit que l'International mais pas moins intéressant pour autant. Pas mal d'art aborigène et des peintures, dessins sur l'Australie entre 1780 et 1870. Et un nid géant dans l'entrée.

NGV Australia, nid géant
Federation Square, c'est marrant. Il y a donc quelques musées, mais aussi un super office du tourisme, des restaurants et bars évidemment, une scène, un écran géant et c'est surtout le plus grand espace avec Wi-Fi gratuit en Australie ! Il se passe toujours quelques chose à Federation Square : retransmissions d’événements sportifs, cours de Tai-Chi gratuits à 7h du mat', festival indien, diffusions de conférences de TED...

Dans le prochain épisode, je vous raconterai mon après-midi à Armageddon. Ou ma soirée à danser au Casino. Une seule de ces affirmations est vraie, mais laquelle ? Je sais, c'est difficile.

jeudi 20 octobre 2011

Fièvre

19 octobre 2011,
Après trois semaines en Australie, je succombe à une maladie tropicale inconnue de mes anticorps.
Non, en fait j'ai mal à la tête, à la gorge et j'ai des courbatures. Rien de bien passionnant pour le Dr House. De toute façon il est en taule. J'ai de la fièvre aussi et ça c'est drôle.
Pour me soigner, j'ai ingurgité de la vitamine C sous toutes ses formes et je me suis souvenue du conseil de ma grand-mère "le thé vert ça soigne tout". Certes, mais ça m'a surtout empêché de dormir.Moi qui pensais qu'après une bonne nuit de sommeil tout rentrerait dans l'ordre ; quelle bonne blague. Pas une seconde je n'ai pensé à prendre du paracétamol, c'est grave docteur ?
Je passe donc une nuit à délirer. D'abord j'ai très froid, malgré deux couvertures. ça me rappelle ma première nuit dans le Transmongolien. J'ai du mal à ne plus avoir froid alors qu'on est 8 dans une chambre pas très grande et qu'il fait au moins 22°. Mais lorsque je ferme les yeux, ça me brûle le cerveau de l'intérieur, étrange sensation. Est-ce qu'il ressent ça aussi le type des X-Men ? Je sais plus son nom, je préfère Spiderman voire Batman aux X-Men de toute façon. Mais en même temps, est-ce que l'éléphant c'est vraiment plus fort que l'hippopotame ? Et le rhinocéros dans tout ça ? Et en plus mon frère n'est même plus sur Facebook !

Lui aussi il doit se brûler le cerveau en fermant les yeux, non ?
J'ai chaud maintenant. Très chaud. Au moins 43,5°C. Peut-être que si je tombais de mon lit et que je me mettais à convulser au milieu du dortoir ils appelleraient une ambulance. Je me retrouverais aux Urgences et je reverrais Carter, Lewis, Green, Kovac, Corday, NFS, Chimie, Iono et les autres. ça me rappelle un épisode dans lequel un type a vraiment beaucoup de fièvre et Kovac trouve une solution radicale : le transporter dehors et l'allonger dans la neige. Sauf que là c'est pas l'hiver à Chicago, c'est le printemps à Melbourne. J'imagine un combat d'éclopés entre Weaver et House, et c'est Romano qui gagne, bizarre.
Je suis intoxiquée aux séries. ça a commencé par Urgences, je ne dirai pas la faute à qui. Il se reconnaîtra. Et puis j'aime bien les médecins. Quand j'étais jeune, je suis partie quatre années de suite en vacances en Bretagne avec des psychiatres, une neurologue, une infirmière psy/sorcière et un chow-chow amateur de mollet et de vache-qui-rit. Que de bons souvenirs de galettes, crêpes, fruits-de-mer, tarot-whisky-chocolat...
ça fait longtemps que je n'ai pas regardé de série. Comme je suis malade, j'en profite pour entamer la nouvelle saison. The big-bang theory, parfait. Sheldon (toujours sheldonesque), Rajesh Koothrappali (l'accent indien c'est trop drôle) et Amy Farrah Fowler ce sont les meilleurs dans le genre handicapés de la vie.

Kill the geek
Le lendemain, après quelques heures de sommeil grappillées par-ci par-là, je n'ai plus mal à la gorge. Miracle. Par contre, quand je saute du lit, j'ai du mal à la réception, je suis encore fébrile et j'ai la tête comme une pastèque. C'est là que j'ai la bonne idée d'avaler 1 gramme de Paracétamol. Il était temps. Au pire, en cas d'extrême urgence, il me suffira d'appeler l'équipe neurologique montalbanaise et tout ira mieux.